Selon l' Autorité des Marchés Financiers (AMF), on entend par crypto-monnaie ou crypto-actif :
« des actifs numériques virtuels qui reposent sur la technologie de la blockchain à travers un registre décentralisé et un protocole informatique crypté. »
En effet, la blockchain (chaîne de blocs ou registre de transactions) permet d'échanger de grandes quantités de données de manière totalement transparente, sécurisée et anonyme sans avoir recours à la monnaie légale et sans intermédiaire.
Chaque utilisateur a accès à un registre, et comme ces données sont cryptées, il peut prendre connaissance des transactions monétaires sans savoir qui les a effectuées. Le système est fait de manière à ce qu’aucune fausse opération ne puisse être réalisée.
Les crypto-monnaies sont créées par une communauté d’internautes appelés
« miners » à partir d'un algorithme qui génère des « jetons ». Ces derniers peuvent être interchangeables ou non interchangeables : dans le deuxième cas, on parlera alors de NFT. Chaque crypto-monnaies a sa propre blockchain, c’est-à-dire son propre registre décentralisé. Les jetons permettent d’effectuer des transactions sur la blockchain.
Cependant, l’utilisation de ces crypto-monnaies est risquée. Par exemple, la valeur du Bitcoin est définie uniquement par l'interaction de l'offre et de la demande des investisseurs, ce qui rend ces monnaies très incertaines et dangereuses. De plus, les crypto-monnaies n’ont pas à ce jour de statut légal explicite. Selon l’article L111‑1 du Code Monétaire et Financier (CMF), « la monnaie de la France est l’euro». C’est donc la seule monnaie légale en France. De ce fait, si un professionnel peut accepter d’être payé en crypto-monnaie, rien ne l'empêche non plus de le refuser.
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